Bienvenue au DN OPM Burkina et Niger

Bienvenue au Révérend Père ISIDORE SOLA NOMBRE, Directeur National des OPM Burkina et Niger !

C’est un honneur et un plaisir de vous accueillir parmi nous.

Nous sommes reconnaissants de pouvoir partager ce moment avec vous et nous espérons que vous vous sentirez chez vous parmi nous.

Merci d’être ici et bienvenue encore une fois !

Les œuvres de Miséricorde Corporelle et Spirituelle

Au cours de ce temps de Carême où l’Église nous invite à mettre en pratique les 3P (Prière – Partage – Pénitence) , les OPM-CI voudrait bien vous accompagner afin de découvrir et vivre les 14 œuvres de Miséricorde (corporelle et spirituelle)

Mais qu’est-ce que les œuvres de Miséricorde ?

Les œuvres de miséricorde sont les actions charitables par lesquelles le chrétien vient en aide à son prochain dans ses besoins corporels et spirituels.
Les six premières œuvres de miséricorde corporelles sont énumérées par notre Seigneur Jésus dans la Parabole du Jugement dernier (Mt. 25 versets 34-40).
Les œuvres de miséricorde spirituelles viennent d’une tradition qui trouve son origine dans les écrits des Pères de l’Eglise.

Les sept œuvres de miséricorde corporelle sont donc5 :

  1. donner à manger aux affamés ;
  2. donner à boire à ceux qui ont soif ;
  3. vêtir ceux qui sont nus ;
  4. accueillir les pèlerins ;
  5. assister les malades ;
  6. visiter les prisonniers ;
  7. ensevelir les morts.

La tradition des œuvres de miséricorde spirituelle remontant aux écrits des Pères de l’Eglise et qui devient probablement définitive au cours du XIIe siècle7. Énumérées par Saint Thomas d’Aquin, elles sont au nombre de sept :

  1. conseiller ceux qui sont dans le doute ;
  2. enseigner les ignorants;
  3. avertir les pécheurs;
  4. consoler les affligés;
  5. pardonner les offenses;
  6. supporter patiemment les personnes ennuyeuses ;
  7. prier Dieu pour les vivants et pour les morts.
Reportage Enfance Missionnaire Grand Bassam

Reportage Enfance Missionnaire Grand Bassam – Environ 3 000 enfants venus des différentes paroisses et chapelles du dudit diocèse se sont rassemblés autour de leur Évêque, Mgr Raymond AHOUA, ce Dimanche 11 Février 2024, à l’occasion de la Clôture de la Semaine de l’Enfance Missionnaire dans le Diocèse de Grand-Bassam.

Enfance Missionnaire Diocèse Grand-Bassam

Ce Dimanche 11 Février 2024, 6ème Dimanche du Temps ordinaire de l’Année Liturgique B, a marqué la Clôture de la Semaine de l’Enfance Missionnaire dans le Diocèse de Grand-Bassam.

Environ 3 000 enfants venus des différentes paroisses et chapelles du dudit diocèse se sont rassemblés autour de leur Évêque, Mgr Raymond AHOUA.

Les enfants ont eu droit à une visite de la nouvelle Cathédrale en construction, la Cathédrale Saint-Esprit de Mockeyville. Cette visite guidée a été l’occasion pour le Père DIGBEU Constant, curé de la Cathédrale, de présenter la splendide cathédrale en construction.

La célébration eucharistique de ce rassemblement a été présidée par l’ordinaire des lieux, accompagné des Aumôniers paroissiaux de l’Enfance Missionnaire.

Dans son homélie, Mgr Raymond AHOUA a demandé aux enfants d’être reconnaissants comme le lépreux de l’évangile. Les enfants doivent pouvoir dire Merci à Papa, à Maman et tous ceux qui leur font du bien.

Il est bon de noter qu’une bonne partie des enfants étaient vêtu aux couleurs nationales (orange blanc vert) en soutien à l’équipe nationale de la Côte d’Ivoire qui a remporté la finale de la CAN 2023.

Revoir les moments forts en images ci-dessous 

Service Communication OPM-CI

Bilan à mi-parcours des OPM Côte d’Ivoire

Le bilan à mi-parcours des Œuvres Pontificales Missionnaires Côte d’Ivoire s’est tenu du mardi 6 au Jeudi 8 février 2024 à Yamoussoukro au Centre Sainte Famille. Il a réuni tous les Directeurs Diocésains des OPM en CI ainsi que les collaborateurs laïcs de la Direction Nationale.

Le Rév.  Père Jean Noël GOSSOU, Directeur National des OPM Côte d’Ivoire et ses confrères ont fait une pause après quelques mois de marche, afin de jeter un regard sur le temps écoulé tout en traçant les perspectives pour la suite de l’année pastorale.

Après l’arrivée des Directeurs Diocésains le 6 Février, le mot de bienvenu a été donné par le Directeur National tout en présentant l’ordre du jour suivi des orientations pour le bilan à mi-parcours.

La journée du 7 Février a débuté par la messe présidée par Mgr Joseph AKA Evêque de Yamoussoukro, par ailleurs président de la Commission Episcopale pour l’Évangélisation des peuples et des OPM. Messe au cours de laquelle il a invité tous les Directeurs Diocésains à s’impliquer davantage dans la mission qui leur est assignée.

À la sortie de la messe, chaque Directeur Diocésain a présenté son bilan à mi-parcours sous la supervision de Mgr Joseph AKA. Dans leurs différents exposés, ils ont mis en exergue les travaux réalisés, les difficultés rencontrées, la gestion des quêtes impérées et les perspectives.

Cette rencontre a été aussi une occasion pour échanger sur la vision, les problèmes et les solutions pour la redynamisation des Œuvres Pontificales Missionnaires en Côte d’Ivoire.

Le Bilan a mi-parcours des OPM-CI s’est achevé le jeudi 8 Février 2024 par une célébration eucharistique présidée par le Père Jean Noël GOSSOU.

Au cours de cette messe, le communiqué final du bilan à mi-parcours a été lu par le Rév. Père Benjamin ADINGRA, Directeur Diocésain de Bondoukou.

Les participants ont bénéficié des conseils et des orientations du nouveau président de la commission Episcopale pour l’Évangélisation des peuples et des OPM.

Réécouter le communiqué final du bilan à mi-parcours

Service Communication OPM-CI

28ème journée mondiale de la vie consacrée

Aujourd’hui 02 Février 2024, nous célébrons la 28ème journée mondiale de la vie consacrée.

Cette célébration a été instituée en 1997 par le Pape Jean-Paul II pour reconnaître et célébrer le rôle et la contribution des religieux et religieuses dans l’Église.

Observée chaque année le 2 février, à la fête de la Présentation du Seigneur au Temple, la journée mondiale de la vie consacrée est l’occasion de rendre grâce pour le don de la vie consacrée et pour les nombreuses façons dont les religieux et religieuses servent l’Église et la société à travers leur engagement dans la prière, la vie communautaire, l’apostolat et diverses œuvres de charité.

Cette fête revêt un caractère spécial car les personnes consacrées sont une « présence irremplaçable dans l’Église » selon les mots du pape François.

Elle est également une occasion pour les religieux et religieuses de renouveler leurs vœux ou leurs engagements et de réaffirmer leur dévouement à leur vocation.

Il est bon de noter que la vie consacrée comprend diverses formes de vie religieuse, telles que les religieux et religieuses vivant dans des communautés monastiques, les Instituts de vie contemplative (principalement axés sur la prière), les Instituts de vie apostolique (principalement axés sur l’action), les Institut séculiers, les vierges consacrées ainsi que les ermites.

Dans une Lettre adressée à toutes les personnes consacrées, le cardinal João Braz de Aviz et l’archevêque José Rodríguez Carballo – préfet et secrétaire du Dicastère pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique – annoncent les objectifs de la Journée mondiale de la vie consacrée :

« En cette Journée, nous rappelons avec reconnaissance l’immense grâce de notre vocation à être ‘’une mémoire vivante de la manière d’être et d’agir de Jésus’’ (Vita consecrata, n. 22) et, conscients que sa grâce nous suffit (cf. 2 Co 12, 9), nous la lui demandons avec humilité et confiance, pour vivre le don de la fidélité et la joie de la persévérance.

Cette journée nous unit à toutes les communautés de vie consacrée dispersées à travers le monde, en pèlerinage sur la même terre qui nous nourrit et sur laquelle nous vivons cette histoire qui nous interpelle par ses défis. Dieu continue à nous appeler à consacrer notre vie dans les différentes expressions qui se complètent et s’enrichissent mutuellement, et qui sont avant tout un don pour l’Église. » 1

En contemplant le don de la vie consacrée, l’Eglise contemple sa vocation la plus profonde, celle de n’appartenir qu’à son Seigneur, soulignait Jean-Paul II.

C’est l’occasion pour :

  • Remercier les personnes consacrées,
  • Prier pour elles,
  • Prier pour de nouvelles vocations et
  • Sensibiliser les jeunes à la réalité de la vie consacrée.

Service Communication OPM-CI

1 Dicastère pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique

JEUX OPMCI
124ème Assemblée Plénière des Archevêques et Evêques Catholiques de Côte d’Ivoire

Appel à la responsabilité civile et au leadership éthique dans la société et dans l’Eglise

La 124ème Assemblée Plénière des Archevêques et Evêques Catholiques de Côte d’Ivoire s’est tenue du 22 au 28 Janvier 2024 à Katiola.

Cette assemblée a permis aux évêques de réfléchir sur plusieurs sujets en lien avec la vie de l’Eglise Catholique en CI.

Cette rencontre a été une occasion pour trouver des solutions aux problèmes que rencontrent l’Eglise.

Ces assises qui se sont déroulées du 22 au 28 Janvier 2024 a vu la participation du Père JEAN-NOEL GOSSOU, Directeur National des OPM en Côte d’Ivoire, le jeudi 25 janvier 2024.

Ce fut une occasion pour le Père JEAN-NOEL de présenter brièvement la vision des OPM, les objectifs, les stratégies mises en place pour les atteindre, les difficultés rencontrées et les perspectives.

Profitant de leur présence dans le Diocèse de Katiola, les Archevêques et Evêques ont posé des actes de miséricorde corporelle et spirituelle, à l’orphelinat sainte Geneviève et au séminaire propédeutique Notre Dame de la présentation.

La Messe de clôture s’est déroulée à la Cathédrale Ste Jeanne d’Arc de Katiola, sanctionnée par la lecture du Communiqué final, qui appelle chaque fidèle à la responsabilité civile et au leadership éthique dans la société et dans l’Eglise.

CLIQUEZ CI-DESSOUS POUR REECOUTER LE COMMUNIQUE FINAL

Service Communication OPM-CI

CLOTURE DE LA SEMAINE DE L’ENFANCE MISSIONNAIRE DANS LE DIOCÈSE DE YOPOUGON / CÔTE D’IVOIRE

La semaine de l’enfance missionnaire qui a débuté le dimanche 21 Janvier à la paroisse St Pierre de Jacqueville a été clôturé ce dimanche 28 Janvier 2024 au Collège Offoumou Yapo de Yopougon Toit rouge. Cette célébration dans le diocèse de Yopougon a réuni plus 1 500 enfants venus des différentes paroisses.

Ils étaient accompagnés des aumôniers paroissiaux, sous la coordination du Réverend Père Régis Akpess, Directeur diocésain des OPM de Yopougon, représentant Mgr Jean-Salomon Lézoutier, Évêque du lieu.

Les aumôniers diocèsains de la Sainte Enfance de Yopougon les Révérends Pères Eric-Martial Yapobi et Patrick Bailly sont les acteurs principaux de cette belle cérémonie festive à l’honneur des tout-petits.

Dans son homélie le Père Régis a transmis les salutations de Mrg Lézoutier ainsi que sa proximité à tous les enfants de son diocèse. S’appuyant sur le thème de l’année pastorale, le Père Régis a demandé aux enfants de prier le rosaire selon les récommandations de Saint Jean-Paul II.

Il a invité les enfants à être des modèles dans leurs milieux de vie en tout temps et en tout lieu.

Il a également béni les élèves en classe de CM2 afin de les aider à mieux se préparer pour l’examen du CEP.

Cette célébration a été couronnée par plusieurs activités dont les défilés mettant en relief la culture du peuple lagunaire dans toute sa diversité ; des concours de chants et biens d’autres.

C’est autour d’un partage que enfants et aumônier se sont dit au revoir en espérant se retrouver l’année prochaine pour une fête encore plus belle.

Service Communication OPM-CI

Bienheureux Paolo Manna, Fondateur de l’Union Pontificale Missionnaire

Paolo Manna naît en 1872 à Avellino (Italie) de Vincenzo et Lorenza Ruggiero au sein d’une famille qui comptera jusqu’à six enfants. Deux deviendront prêtres, un médecin et un autre enseignant universitaire. Orphelin de mère à l’âge de deux ans seulement, il est éduqué par ses oncles paternels et passe une adolescence inquiète. Il effectue à Rome ses études en vue du sacerdoce et, après avoir lu « Les Missions catholiques », aujourd’hui « Monde et Mission », il entre en 1891 au PIME, pour lequel il sera ordonné prêtre en 1895. Il part pour la Birmanie orientale mais ne résiste pas à son climat très humide et caractérisé par l’alternance du chaud et du froid.

Il contracte la tuberculose comme d’autres membres de sa famille. En 1905, il revient en Italie et se qualifie de « missionnaire manqué ». Pèlerin à Lourdes, il ne demande pas à Notre-Dame de le guérir mais de tomber amoureux de Jésus et de donner toute sa vie en vue de la diffusion du Royaume de Dieu. En 1909, le Bienheureux Père Manna est nommé Directeur de « Missions catholiques » et manifeste immédiatement son extraordinaire passion missionnaire. Sans abandonner les caractéristiques qui l’avaient rendue célèbre, la revue « Les Missions catholiques » devient un creuset de propositions et de provocations. Presque à chaque numéro, le Bienheureux Père Manna trouve le moyen de promouvoir des livres missionnaires, des opuscules populaires, des calendriers, des étrennes, des cartes postales, des appels en faveur des vocations missionnaires, des exhortations à prier pour les missionnaires etc. Il invente et lance les « zélatrices missionnaires » dans les Diocèses et les Paroisses afin de promouvoir en Italie les Œuvres de la Propagation de la Foi et de la Sainte Enfance – qui étaient encore en France. En 1909, il publie « Operarii autem pauci » et envoie le livre au Pape Saint Pie X, qui répond par une lettre autographe, fait exceptionnel qui augmente la charge d’esprit missionnaire de l’auteur. Le livre est cependant interdit dans de nombreux Séminaires diocésains en ce qu’il enflamme les jeunes d’amour pour Jésus-Christ, les invitant à donner leur vie pour le Royaume de Dieu dans les missions. En 1916, le Bienheureux Père Paolo Manna fonde l’Union missionnaire du clergé, qui est approuvée par le Pape Benoît XV, et en 1919, il crée la revue « Italie missionnaire » pour les vocations missionnaires, instituant les « cercles missionnaires » dans les Séminaires diocésains, dont son issues de nombreuses vocations pour les missions. En 1942, il écrit : « Les frères séparés et nous », qui secoue l’Eglise en Italie et, malgré le temps de guerre, fait discuter également les Evêques et les prêtres. En 1950, deux ans avant sa mort, il écrit « Nos Eglises et la propagation de l’Evangile – Pour la résolution du problème missionnaire » dont tire son origine l’Encyclique du Vénérable Pape Pie XII « Fidei Donum » (1957) qui ouvre la voie des missions au clergé diocésain. Le Bienheureux affirme que tous les Evêques et les prêtres ainsi que les fidèles baptisés sont responsables de la mission parmi les non chrétiens. Il n’est pas possible de confier l’annonce du Christ aux seuls ordres religieux et instituts missionnaires. « Mobilisons, organisons toute l’Eglise en vue des missions. Rendons l’apostolat pour la diffusion de l’Evangile un devoir de tous ceux qui croient au Christ ». Le volume propose d’ériger « des Séminaires missionnaires dans toutes les Provinces ecclésiastiques » afin d’envoyer en mission des prêtres diocésains et des laïcs. L’Union missionnaire du clergé, fondée en 1916 avec l’aide décisive de Saint Guido Maria Conforti, Archevêque de Parme et Fondateur des Missionnaires xavériens, a pour but d’enflammer les prêtres d’amour pour le Christ puis « d’embraser l’ensemble du peuple chrétien d’une grande flamme de zèle apostolique pour la conversion du monde ». Plus tard, dans un long et puissant article de 1934 publié dans les colonnes de la revue italienne « La Pensée missionnaire », le Bienheureux Père Manna se plaint de ce que l’Union missionnaire perd l’esprit de ses débuts, réduisant l’association à un instrument visant à impressionner et à émouvoir pour recueillir des dons. « L’œuvre de Dieu ne se meut pas avec ces moyens ». L’Union missionnaire du Clergé se diffuse en quelques années seulement dans le monde entier. En 1919, elle compte 4.035 inscrits en Italie – dont les futurs Pape Pie XI et Saint Jean XXIII  – en 1920, 10.255 et en 1923 16.000 prêtres – l’Union s’étant ensuite étendue également aux religieux et religieuses. Le Bienheureux Père Manna est convaincu que tout dans l’Eglise dépend du clergé. « La solution du problème missionnaire – écrivait-il – se trouve dans le clergé. Si les prêtres sont missionnaires, le peuple chrétien le sera également. Si les prêtres ne vivent pas la passion de porter le Christ à tous les hommes, alors le monde chrétien ne pourra faire de miracles… L’esprit missionnaire est d’abord et avant tout une grande passion pour Jésus-Christ et pour Son Eglise ».

En 1924, le Bienheureux Père Manna est élu Supérieur général du PIME, charge qu’il conservera jusqu’en 1934. En 1927, il part pour un long voyage dans les missions et, en près de deux ans, il visite une douzaine de pays d’Asie, d’Océanie et d’Amérique du Nord, demeurant impressionné de la manière dont les missions étaient, en ce temps-là, presque isolées de la vie des peuples. Elles se contentaient de soigner les pauvres et les marginalisés mais n’avaient aucune influence sur les strates cultivées des sociétés et sur les politiques nationales. Il écrit alors un document provocateur à la Congrégation de Propaganda Fide intitulé « Observations sur la méthode moderne d’évangélisation » dans lequel il demande des changements révolutionnaires dans la « méthode d’évangélisation » : refus de l’occidentalisme ; rejet de la protection intéressée des puissances occidentales ; éducation des prêtres locaux selon des programmes différents de ceux utilisés en Occident ; plus grande participation des indigènes au sacerdoce dans les missions ; soutien de la mission des catéchistes, surtout dans les zones manquant de prêtres ; élimination de tout compromis avec l’argent et de toute confiance dans la puissance des moyens matériels. Le Bienheureux Père Manna n’est pas un contestataire ou un rebelle. Il affirme même que ses propositions n’ont pas de valeur absolue et qu’en partant des mêmes présupposés, il est possible de parvenir à des conclusions opposées aux siennes. Cependant, il n’a pas peur de soulever les problèmes afin qu’ils soient affrontés. Sa passion pour la conversion du « monde infidèle » et pour le salut des âmes ne lui permettait pas de se taire. « Salus animarum suprema lex ! ». A partir de 1943 jusqu’à sa mort, en 1952, le Bienheureux Père Manna est Supérieur régional du PIME pour l’Italie du Sud, région qu’il avait lui-même fondé au travers du « Séminaire méridional pour les Missions étrangères » de Ducenta (Caserte). Il meurt à Naples après une opération chirurgicale le 15 septembre 1952. Aujourd’hui, la figure du Bienheureux Père Manna est plus que jamais actuelle. Dans ses « Vertus apostoliques », il affirme : « Le missionnaire n’est rien s’il ne personnifie Jésus-Christ… Seul le missionnaire qui copie fidèlement Jésus-Christ en lui-même… peut en reproduire l’image dans les âmes des autres » (Lettre 6). L’Encyclique Redemptoris Missio de Saint Jean Paul II (1990) a repris presque à la lettre ce qu’écrivait le Bienheureux Père Manna : « La vocation universelle à la sainteté est étroitement liée à la vocation universelle à la mission : tout fidèle est appelé à la sainteté et à la mission » (Redemptoris Missio, n. 90). Cette même Encyclique, en son numéro 84, citant explicitement le Bienheureux Père Manna en sa note n° 169, affirme : « Le mot d’ordre doit être celui-ci: Toutes les Eglises pour la conversion du monde entier ».

Source : https://www.ppoomm.va/fr.html