Quête impérée OPPF

La Quête impérée OPPF (Œuvre de la Propagation de la Foi), contribue à la vie des diocèses les plus démunis, à l’évangélisation et à la catéchèse. Elle finance plus de 6 000 projets par an dans le monde.

Cette quête est faite en Octobre à la journée des missions.

UPM : Union Pontificale Missionnaire

HISTOIRE

Bienheureux Paolo Manna

Le Bienheureux Paolo Manna, « dont le nom mérite d’être tracé en lettres d’or dans les annales de l’Eglise » (Bienheureux Pape Paul VI, Lettre apostolique Graves et Increscentes, 1966), est le fondateur de l’Union missionnaire du Clergé. Il était convaincu que, tant que les prêtres et les Evêques n’auraient pas été convertis à l’idée missionnaire, les missions seraient restées un fait confié seulement à ce petit groupe de missionnaires, absolument insuffisant de par son nombre à la mission universelle de l’Eglise. Il pensa à une association du clergé dont le seul but serait d’animer et de transmettre l’élan missionnaire aux Pasteurs et aux formateurs des communautés. Ces derniers, les prêtres, devaient être presque une unité militaire dans les tranchées, aidant et soutenant ceux qui se trouvaient en première ligne. C’est seulement à cette condition que toutes les communautés auraient pu devenir missionnaires. Cette Union est pensée comme « école d’éducateurs au service apostolique, vécue selon une clef universaliste ».

En 1916, l’Union fut approuvée par le Pape Benoît XV. En quelques années, l’œuvre s’étendit à presque l’ensemble du monde. Le Premier Congrès international de l’Union – qui eut lieu le 3 janvier 1922 – déclara le besoin de l’enseignement de la Missiologie dans les Séminaires, une science encore inconnue dans les instituts de formation catholiques. Dans ses écrits, le Bienheureux Père Paolo Manna insiste sur le rôle irremplaçable des prêtres dans le domaine de l’annonce de l’Evangile et de l’éducation d’une conscience missionnaire chez les laïcs.

La diffusion de l’Union fut rapide après que le Pape, dans son Encyclique Maximum Illud (1919), recommanda sa présence dans tous les Diocèses.

Au travers d’une importante activité de prédication et de diffusion par la presse, le Bienheureux Père Paolo Manna impliqua des ecclésiastiques et des laïcs dans la diffusion de l’idéal missionnaire alors qu’il lançait aux jeunes le défi de le mettre en œuvre. Il n’existait pas pour lui de vocation missionnaire distincte de la vocation sacerdotale ou chrétienne. Sa devise était « tous missionnaires ! », tous les baptisés mais surtout « chaque prêtre par nature, par définition est missionnaire » et « la fonction première et fondamentale de l’Eglise est l’évangélisation du monde, du monde entier ». Cet esprit missionnaire universel devait être intégré à l’esprit d’unité de ceux qu’il fut le premier à appeler les « frères séparés », « condition indispensable au triomphe intégral de l’Evangile dans le monde ». Comme les prêtres, les religieux et religieuses ainsi que les laïcs consacrés sont les opérateurs naturels de la mission et, au travers du Décret Huic Sacro (1944), la Congrégation de Propaganda Fide leur offre également l’appartenance à l’Union.

Par le Décret du 28 octobre 1956, l’Union se voit concéder par le Vénérable Pape Pie XII le titre de « pontificale » et prend par suite le nom de « Union missionnaire pontificale du Clergé, des religieux et religieuses et des Laïcs consacrés ».

Dans son grand âge, comme dans un rêve, le Bienheureux Père Manna étend son grand plan missionnaire à caractère prophétique et universel : il invite les Eglises à fonder des Séminaires missionnaires afin de participer directement à l’évangélisation du monde et à venir en aide aux jeunes Eglises de mission.

Le Bienheureux Père Manna mourut le 15 septembre 1952 et fut béatifié le 4 novembre 2001 par Saint Jean Paul II.

MISSION

L’Union Missionnaire du Clergé a comme but spécifique la croissance de l’action missionnaire et l’expansion des missions au travers de l’engagement direct de ceux qui, comme les Apôtres, ont reçu l’appel «Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit…» (Mt 28, 19). Le but de son action n’est pas seulement de faire connaître les progrès de la foi dans le monde et d’aider, par la prière et les offrandes, les missionnaires mais elle consiste surtout à soutenir et à faire en sorte que l’Eglise soit en mesure d’exercer sa mission d’évangélisation au travers de davantage de missionnaires, d’un clergé indigène et de laïcs engagés.

L’UPM veut:

  • promouvoir la conscience missionnaire chez les séminaristes, les prêtres et les religieux;
  • animer tous les animateurs du Peuple de Dieu en vue de la Mission (Redemptoris Missio 84), diffusant et promouvant les autres Œuvres Pontificales Missionnaires;
  • union des chrétiens pour qu’ils «soient parfaits dans l’unité, et que le monde reconnaisse que Tu m’as envoyé…» (Jn 17, 23);
  • mettre toute l’Eglise «en état de mission»;
  • méditer l’Ecriture Sainte afin de comprendre le plan du salut universel de Dieu et de connaître la nature missionnaire de Son Eglise;
  • lire et étudier les documents du Concile Vatican II et les Encycliques missionnaires des Papes;
  • voir son histoire personnelle et celle de sa propre Eglise dans une perspective mondiale afin de penser et d’agir sur un plan universel;
  • prier «le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson» (Mt 9, 38).
OPEM

HISTOIRE

A la moitié du XIX° siècle, un Evêque français, S.Exc. Mgr Charles de Forbin-Janson, fut bouleversé par les nouvelles qui provenaient de Chine à propos des enfants qui mouraient sans avoir reçu le baptême.

Regrettant de ne pouvoir personnellement partir comme missionnaire, il demanda conseil à Pauline Jaricot, fondatrice de l’Œuvre pontificale de la Propagation de la Foi. L’échange d’idées entre eux illumina Mgr de Forbin-Janson qui eut l’idée d’impliquer les enfants de France de manière à ce qu’au travers de la prière et de la collaboration matérielle, ils puissent aider les enfants chinois de leur âge. UN JE VOUS SALUE MARIE PAR JOUR, UN SOUS PAR  MOIS: tel fut l’engament pris depuis le début par chaque enfant. On était en 1843 et, par cette initiative, fut jetée la semence de laquelle devait germer l’œuvre. Des années après, fut forgée la devise LES ENFANTS AIDENT LES ENFANTS qui résume bien l’intuition du fondateur et le charisme de l’Œuvre.
 

Mgr Charles de Forbin-Janson

Pour l’époque, et aujourd’hui encore, faire des enfants les protagonistes de la vie de l’Eglise constituait UNE IDEE REVOLUTIONNAIRE. En peu de temps, de nombreux pays adhérèrent à l’initiative et l’œuvre se propagea, à partir de la France, en Belgique, en Espagne, en Italie et dans de nombreuses autres nations. Le 3 mai 1922, le Pape Pie XI, conscient de l’importante contribution qu’en quatre-vingt ans environ, l’Œuvre avait fourni aux missions, la fit sienne, en la reconnaissant comme Pontificale. Le 4 décembre 1950, le Vénérable Pape Pie XII institua la Journée mondiale de la Sainte Enfance, choisissant comme date de sa célébration le jour de l’Epiphanie, laissant cependant la liberté à chaque nation d’adapter cette dates aux besoins locaux.
Aujourd’hui, l’Œuvre Pontificale de la Sainte Enfance est présente dans plus de 150 pays.

MISSION – FAQ

Les buts de l’œuvre peuvent être résumés comme suit:
·     Faire face aux besoins spirituels et matériels de tous les enfants, afin qu’ils puissent vivre dignement en tant que véritables enfants de Dieu.
 ·     Sensibiliser les enfants aux besoins de leur prochain, en leur enseignant la valeur et la force de la solidarité et du soutien réciproque.
 ·     Faire germer chez les enfants un esprit missionnaire qui les accompagne durant toute leur existence, indépendamment du fait que Dieu les appelle à la vie laïque ou religieuse, en faisant ainsi des membres valides et responsables de la société. 

 Que font exactement les enfants et les adolescents pour contribuer au salut des enfants de leur âge?

·     La prière: les enfants de l’Enfance missionnaire prient chaque jour pour les autres enfants et pour la diffusion du message évangélique.
·     La collecte: elle est le fruit des sacrifices des enfants missionnaires et de tous ceux qui veulent donner un avenir meilleur aux enfants du monde. Ces « dons » sont recueillis par les Directions nationales présentes dans les différents pays et envoyés au Fonds universel de Solidarité de l’Enfance missionnaire pour être redistribués à des millions d’enfants nécessiteux dans tous les coins du monde.
Grâce à ces aides, de très nombreux enfants peuvent manger, étudier, avoir un toit sous lequel dormir, se soigner et, surtout, connaître Jésus et Son annonce, rendu visible au travers de ces gestes d’amour.
·     Le témoignage missionnaire: par leur comportement et leur message, les enfants missionnaires sont des témoins et des exemples de vie pour les autres enfants de leur âge et pour toute la communauté.

Quels sont les bénéficiaires de l’œuvre?

TOUS bénéficient d’une manière ou d’une autre du charisme transmis par l’Œuvre Pontificale de la Sainte Enfance.
·     Les enfants membres de l’Enfance Missionnaire, qui grandissent dans la foi, le partage et la solidarité
·     Les enfants qui reçoivent la grâce de la prière et de la contribution matérielle, cette dernière concernant surtout les lieux les plus pauvres du monde.
·     L’Eglise en général, qui se renforce au travers du témoignage de la générosité spirituelle et matérielle des membres de la Sainte Enfance qui, une fois devenus grands, continueront, en tant que laïcs ou comme religieux, à annoncer la Bonne Nouvelle.
·       La société en général au travers de la construction de milliers d’écoles, de centres médicaux, de bibliothèques, de structures sanitaires etc., de la nourriture et du matériel scolaire distribués – preuves concrètes du fait qu’au travers de la solidarité et de l’engagement missionnaire, LES ENFANTS AUSSI PEUVENT REALISER DE GRANDES CHOSES.

L’ŒUVRE EST OUVERTE A TOUS

Même si l’Œuvre Pontificale de la Sainte Enfance appartient principalement aux enfants et aux adolescents, qui en sont les véritables membres, le message qu’elle annonce s’adresse à tous ceux qui veulent collaborer.
Au sein de la formation des enfants missionnaires, est en effet très important le rôle joué par
·         la famille
·         les éducateurs
·         les animateurs
qui, par leur témoignage, leur préparation et leur dévouement, forment les petits missionnaires aux valeurs de l’amour, de la solidarité et du partage.

Vous voulez en savoir plus?

Vous voulez savoir s’il existe un groupe de la Sainte Enfance dans votre Paroisse ou en créer un?

Vous voudriez devenir animateur de la Sainte Enfance?

SI VOUS AUSSI, VOUS VOULEZ FAIRE QUELQUE CHOSE, DECOUVREZ COMMENT EN CONTACTANT LA DIRECTION NATIONALE DE VOTRE PAYS (LIEN).

OPSPA

HISTOIRE

L’Œuvre de Saint Pierre Apôtre naît en France en 1889 sur la base de la suggestion de S.Exc. Mgr Cousin, Vicaire apostolique de Nagasaki (Japon). Mgr Cousin, Evêque missionnaire, voulait former des prêtres indigènes, capables d’annoncer l’Evangile et de faire connaître l’Eglise au milieu de leur peuple. Pour cela, il fallait construire et soutenir des séminaires en terres de Mission.

Pour réaliser ce projet, Mgr Cousin s’adresse à Jeanne Bigard et à sa mère, Stéphanie, d’une famille normande aisée.

A la mort de son père, Jeanne vend tous ses biens et les destine aux Missions. Elle se retire avec sa mère dans un petit appartement de deux pièces, se dédiant totalement à l’organisation de prières et de collectes de fonds en vue de la construction du séminaire japonais de Mgr Cousin.

Sa dense correspondance avec de nombreux missionnaires, présents dans différents pays, la porte à vouloir impliquer d’autres groupes de personnes afin de chercher un soutien économique et spirituel à d’autres projets missionnaires. C’est de ces groupes de laïcs catholiques que naît, entre 1889 et 1896, une Association qui deviendra par la suite l’œuvre de Saint Pierre Apôtre. En 1894, Jeanne Bigard publie son premier Manifeste adressé à tous les chrétiens, afin d’encourager cette aide au développement des Missions catholiques. En 1896, le Conseil d’Administration de l’œuvre se réunit pour la première fois et le premier opuscule de propagande est imprimé.

L’Œuvre est officiellement fondée en 1889 dans la ville de Caen, en France. Son siège est initialement transféré à Paris, en 1901, puis à Fribourg, en Suisse. Depuis 1920, le siège de l’œuvre se trouve à Rome.

Le Pape Léon XIII, par la Lettre Encyclique Ad extremas Orientis, recommande l’œuvre à toute l’Eglise et, le 3 mai 1922, le Pape Pie XI déclare l’Œuvre de Saint Pierre Apôtre pontificale, ensanble des deux précédentes (Propagation de la Foi et Enfance missionnaire).

MISSION – FAQ

L’Œuvre de Saint Pierre Apôtre promeut au sein des communautés chrétiennes la conscience du besoin de développer un clergé local et une vie consacrée dans les Eglises missionnaires de fondation récente.

Elle anime et coordonne la collaboration missionnaire dans toutes les Eglises locales, à travers l’offre de prière, les sacrifices et les ressources financières, afin de soutenir la formation des futurs prêtres, religieux et religieuses des jeunes Eglises, ainsi que la préparation nécessaire de leurs formateurs.

Elle recueille et distribue des aides financières pour soutenir les séminaires et les maisons de formation des jeunes religieux et religieuses, en collaboration avec les communautés chrétiennes locales et sous la conduite de leurs Pasteurs.

La collaboration économique de l’Œuvre de Saint Pierre Apôtre se réalise à travers des Subsides ordinaires pour la subsistance des Séminaristes et Novices, des Subsides extraordinaires pour la construction de nouveaux Séminaires et pour les projets d’autofinancement de ceux qui existent déjà et des Bourses d’Etudes et Intentions de Messe permettant de soutenir les formateurs et leurs programmes d’étude

FAQ – Questions fréquemment posées

Qu’est-ce que l’Œuvre de St Pierre Apôtre?
C’est une institution de l’Église universelle fondée pour sensibiliser le peuple chrétien aux nécessités de la formation du clergé local dans les pays de mission et pour l’inviter à collaborer à la préparation des candidats au sacerdoce et à la vie religieuse.

Comment est née l’Œuvre de St Pierre Apôtre?
Elle est le fruit de la passion missionnaire de Jeanne Bigard et de sa mère Stéphanie qui, à la fin du 19me siècle, posèrent les bases de l’Œuvre en France, en attirant l’attention de toute l’Église sur le rôle indispensable réservé au clergé local dans les missions et en encourageant l’aide spirituelle et matérielle.

Par conséquence, l’Œuvre apparaissant comme une initiative particulière inspirée par l’Esprit, s’est étendue rapidement, grâce à l’appui du Saint-Siège qui lui conféra par la suite le statut d’organisation pontificale (3 mai 1922), afin de lui assurer plus d’efficacité et un caractère plus universel.

Dans quel sens l’Œuvre est-elle pontificale?
Elle est pontificale parce qu’elle est une institution au service du Pape et du collège d’évêques. En vertu de son ministère de Pasteur suprême de l’Église et en communion avec tous les évêques du monde, le Saint-Père a plus que quiconque d’autre la vision globale des nécessités de chaque église locale.

Il lui incombe de rappeler aux autres pasteurs leur responsabilité missionnaire universelle et de les inviter à participer à un effort commun entre eux et ensemble avec lui, en vue de l’évangélisation du monde. Le Pape exerce son autorité sur les Œuvres pontificales missionnaires par l’intermédiaire de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples.

Quelle est l’aide concrète offerte par l’Œuvre de St Pierre Apôtre?
Les aides de l’Œuvre sont attribuées sous forme de subsides ordinaires et de subsides extraordinaires. Les subsides ordinaires sont destinés au fonctionnement normal des séminaires et sont accordés chaque année en se basant sur le nombre de séminaristes.

Les subsides extraordinaires sont accordés pour les constructions de nouveaux séminaires, d’éventuelles restructurations, agrandissements ou d’autres nécessités spéciales du séminaire.

Comment sont recueillis et distribués les fonds de l’Œuvre de St Pierre Apôtre?
L’Œuvre a constitué un fonds mondial de solidarité, alimenté par les offrandes envoyées chaque année par les communautés chrétiennes de 120 pays, où elle réalise l’action de sensibilisation qui lui est propre. Les églises  jeunes, qui sont les principales bénéficiaires des subsides distribués par l’Œuvre, participent également au fonds.

L’esprit qui les anime est le même que celui des premières communautés chrétiennes : « Tous les croyants ensemble mettaient tout en commun ; ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et en partageaient le prix entre eux selon les besoin de chacun » (Actes 2,45).

Ce fonds exprime le sentiment catholique et celui de la communion ecclésiale. Il s’occupe des nécessités de toutes les églises de mission, en particulier des plus nécessiteuses parce que de fondation récente ou appartenant à des pays pauvres.

Les demandes de subvention arrivent au Secrétariat international de l’Œuvre à Rome qui les classifie selon le continent et le pays de provenance ; ensuite, elles sont soumises à un premier examen qui a pour but de vérifier si les critères requis ont été respectés, particulièrement l’approbation obligatoire des autorités ecclésiastiques du lieu. Ensuite, une proposition de subside est rédigée pour chaque séminaire afin d’être discutée ensuite par les directeurs nationaux des Œuvres pontificales missionnaires au cours de leur assemblée générale annuelle qui a lieu à Rome, au mois de mai, sous le patronage de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples.

Les directeurs nationaux approuvent, tous ensemble, le montant des subsides proposés, qui sont alors envoyés aux séminaires intéressés, par l’intermédiaire de la Nonciature Apostolique.

Qui présente les demandes d’aide financière?
Le Recteur, dans le cas des grands séminaires et des séminaires de propédeutique. L‘évêque ou le Recteur dans le cas des petits séminaires. Les demandes d’aide pour le fonctionnement (subsides ordinaires) doivent arriver avant le 31 janvier, sur un formulaire spécial.

Les demandes pour les constructions, des agrandissements, restructurations et autres nécessités du séminaire {subsides extraordinaires) sont également envoyées sur un formulaire rédigé à but, avant le 31 janvier. Toutes les demandes doivent être expédiées par l’intermédiaire de la Nonciature Apostolique du lieu.

Une aide financière est-elle offerte aux congrégations religieuses?
Bien que la priorité de l’Œuvre soit la formation du clergé diocésain, l’Œuvre pontificale de St Pierre Apôtre concède également des subsides pour la pension de l’année canonique (1ère année)des  noviciats (m/f) situés dans les pays de mission.

Ces demandes doivent être présentées par le/la supérieur/e de la congrégation et envoyées par l’intermédiaire de la Conférence des Supérieur(s)(es) majeur(s)(es) du pays d’origine et doivent être envoyées à notre Secrétariat international par l’intermédiaire de la Nonciature apostolique locale. Toutes les demandes concernant les novices doivent arriver avant le 31 juillet.

Y a-t-il une contribution pour les études universitaires des prêtres déjà ordonnés?
Pour ce qui regarde la formation universitaire du clergé local, l’Œuvre pontificale de St Pierre Apôtre y contribue en offrant des bourses d’études pour des cours de spécialisation, qui sont suivis surtout dans les Instituts supérieurs de l’Afrique.

Les prêtres des pays de Mission qui fréquentent les Universités romaines et qui sont logés dans les collèges missionnaires de la Fondation pontificale Domus Missionalis (Collège St Pierre Apôtre, Collège St Paul Apôtre, Collège Saint Joseph), sont subsidiés par le fonds de la Journée Missionnaire Mondiale géré par l’Œuvre pontificale missionnaire de la Propagation de la Foi. Les évêques qui désirent présenter des candidats pour ces collèges doivent introduire la demande auprès de la Congrégation de l’Evangélisation des Peuples, avant le 31 décembre.

La même opportunité d’études supérieures est-elle offerte également aux religieuses?
Le même fonds de la Journée Missionnaire Mondiale subsidie aussi le Collège Mater Ecclesiae, de la Domus Missionalis, à Castel Gandolfo (Roma), qui accommode les Religieuses provenant des pays de Mission. Les Supérieures de congrégations qui désirent envoyer des religieuses à faire des études à Rome, peuvent envoyer une demande à la Directrice de ce Collège, toujours à travers la Nonciature apostolique. La date limite de présentation des demandes est la même que celle pour les prêtres (31 décembre).

L’Œuvre de St Pierre Apôtre intervient-elle dans les situations d’urgence?
Les interventions de l’Œuvre font partie d’une coopération planifiée et régulière qui quand même n’exclut nullement la concession d’aides pour des nécessités particulières et imprévues dans le contexte spécifique de sa mission.

Comment peut-on aider l’Œuvre de St Pierre Apôtre?
Le témoignage d’une vie inspirée par l’évangile, l’offrande de sacrifices, la prière quotidienne et l’engagement concret, même dans le cadre de la propre communauté, pour la promotion de nouvelles vocations à la vie sacerdotale, religieuse et missionnaire, représentent certainement les moyens principaux par lesquels s’exprime la force de l’Œuvre.

Puisque tous les baptisés sont appelés à collaborer à la mission universelle de l’Église, l’Œuvre s’adresse à tout le peuple de Dieu : familles, communautés de base, paroisses, écoles, mouvements, associations, groupes ecclésiaux, évêques, prêtres, religieux/ses et laïcs.

L’aide économique est tout aussi importante, entièrement libre et selon les possibilités de chacun. Les offrandes, héritages, etc…  peuvent être confiés à la Direction nationale des Œuvres pontificales missionnaires (Œuvre de St Pierre Apôtre) présente dans chaque pays.

Où peut-on s’adresser pour obtenir d’autres informations sur l’Œuvre?
On peut s’adresser directement au Secrétaire général de l’Œuvre.
Secrétariat International de l’Œuvre Pontificale de St Pierre Apôtre
Via di Propaganda 1/c 
00187 ROMA
Tél.: 06/69 88 02 28 Fax: 06/69 88 01 08 
E-mail: bigard@pospa.va
Web Site: www.ppoomm.va/fr.html

OPPF

1. HISTOIRE

L’OPPF est l’une des quatre Œuvres Pontificales Missionnaires fondée en France, en 1822, sur la base de l’intuition de Pauline Marie Jaricot.

QUI ETAIT PAULINE ?

Née à Lyon, le 22 juillet 1799, Pauline M. Jaricot reçoit une bonne éducation chrétienne. Grâce à son frère, Phileas, un étudiant qui se préparait à partir comme missionnaire en Chine, elle connaît la situation critique dans laquelle versaient les missions. A 17 ans seulement, elle fit vœu de chasteté de manière privée et décida de se prodiguer résolument afin de soutenir l’activité des missionnaires. 
En 1817, elle organisa les premières collectes en faveur des missions et promut un grand mouvement missionnaire fondé sur une spiritualité qui dépasse bientôt les frontières de la France pour s’étendre au monde entier.

Sa vie a été entièrement illuminée par la foi et vécue dans l’amour de Dieu et l’engagement en faveur de l’aide aux plus nécessiteux sous toutes les latitudes. Elle meurt à Lyon le 9 janvier 1862. Le 25 février 1963, Saint Jean XXIII a proclamé Pauline Marie Jaricot «Vénérable».

L’ŒUVRE

L’Œuvre naît officiellement le 3 mai 1822, à Lyon, sous le nom d’Association de la Propagation de la Foi. Un siècle plus tard, jour pour jour, le 3 mai 1922, elle reçoit du Pape Pie XI le titre de Pontificale. Ses bureaux centraux sont transférés à Rome afin de mieux collaborer avec la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples à la promotion de l’esprit et de l’activité missionnaires.

2. LA MISSION

La mission de la Propagation de la Foi est de susciter au sein du peuple de Dieu un esprit authentiquement universel afin de faire croître au sein des Eglises locales une conscience missionnaire selon la dimension naturelle de l’Eglise.


L’Œuvre de la Propagation de la Foi a pour but d’ouvrir le cœur de tout croyant à la grandeur de l’horizon missionnaire, par l’intermédiaire du soutien, spirituel et matériel, à l’annonce du Royaume de Dieu.

Par un engagement constant et énergique de formation et d’animation missionnaire, elle promeut :

  •  la spiritualité missionnaire qui, par la prière et le sacrifice, contribue à raviver l’ardeur missionnaire des communautés chrétiennes et des fidèles par l’intermédiaire de la méditation de la Parole de Dieu, de l’Adoration eucharistique et du Rosaire missionnaire.
     
  •  la solidarité par l’intermédiaire de la contribution au Fonds universel de solidarité pour l’Evangélisation du monde, en particulier dans le cadre de la Journée missionnaire mondiale, qui est célébrée chaque année l’avant-dernier Dimanche d’octobre, un événement permettant au peuple de Dieu de participer à la catholicité de l’Eglise. Le Secrétariat international de l’OPPF a pour mission de solliciter les Eglises locales à s’ouvrir à la coopération missionnaire universelle et de distribuer, au nom du Pape, ce qui est recueilli dans le monde entier dans le cadre de la Journée missionnaire mondiale, mettant en évidence par ce geste la prescription du Concile Vatican II, qui a exhorté tout croyant à entrer personnellement dans le dynamisme missionnaire de toute l’Eglise.