Abidjan, le 29 juin 2025 – La cathédrale Saint Paul du Plateau a vibré ce dimanche matin au rythme d’une célébration exceptionnelle : les 60 ans de la Congrégation Notre Dame de la Paix, première congrégation religieuse féminine autochtone fondée en 1965 par feu le cardinal Bernard YAGO.
Cette messe d’action de grâce, qui a débuté à 9h30, a été présidée par Son Éminence le cardinal Ignace Bessi DOGBO, archevêque métropolitain d’Abidjan. Fidèles, religieux, religieuses, familles et amis s’y sont rassemblés pour commémorer cette étape historique dans la vie de la congrégation, témoin de six décennies de service, de foi et de dévouement au Christ.
Des moments forts de la cérémonie

La célébration a été marquée par plusieurs événements spirituellement significatifs :
- Les premiers vœux de deux jeunes professes :
- Sœur KOUAME Annabelle
- Sœur OUÉDRAOGO Fatime
- Les vœux perpétuels – un engagement définitif dans la vie religieuse – prononcés par :
- Sœur ANGA Marie Christina
- Sœur KLAOUROUX Karine
- Sœur YAO Affoué Nadège
- Sœur OUATTARA Marie Pascaline
- Le jubilé d’argent de cinq sœurs témoins d’une fidélité remarquable au long de leurs 25 années de vie religieuse :
- Sœur KODO Sylvie
- Sœur N’GUESSAN Marthe
- Sœur ZITA Martine
- Sœur DADIÉ Adeline
- Sœur KOUADIO Juliette
Une congrégation pionnière
Fondée en 1965 par le cardinal Bernard YAGO, la Congrégation Notre Dame de la Paix est une véritable pionnière dans l’histoire de l’Église catholique en Côte d’Ivoire. Elle est née du désir d’avoir une communauté de religieuses autochtones engagées dans l’évangélisation, l’éducation, la santé et la promotion humaine.
Aujourd’hui encore, la congrégation continue d’étendre sa mission, fidèle à son charisme de paix et d’amour, à travers les œuvres qu’elle porte dans les diocèses du pays et au-delà.
Une invite à la Prière personnelle et communautaire
S’appuyant sur les textes liturgiques du jour, le cardinal Bessi DOGBO, au cours de son homélie, a rappelé l’importance de la Prière personnelle et communautaire. Il a souligné l’importance de la prière silencieuse, notamment l’adoration eucharistique et la contemplation de Jésus dans le Tabernacle.
A la fin de la cérémonie, prenant la parole, Mère Christiane Baka, Supérieure Générale des religieuses NDP, a rendu grâce à Dieu pour le chemin parcouru. Elle a rappelé que » 60 ans, si c’est l’âge de la maturité, c’est aussi le moment des bilans, mais c’est surtout le moment de se redéfinir les objectifs et orientations de vie »
Concluant son allocution, elle a remercié les autorités Ecclésiastiques, administratives, coutumières et civiles ainsi que ses consœurs et toutes les personnes au service de la Congrégation.
Ce jubilé des 60 ans fut un moment de reconnaissance, de prière et d’espérance. Une page mémorable dans l’histoire de cette communauté, qui célèbre non seulement ses racines, mais aussi son engagement renouvelé à servir Dieu et les hommes.